Cela part d'un généreux sentiment, mais il ne faut pas que ce soit organisé dans le dos des grévistes. Il faut impérativement respecter leur action. Un homme politique, Médecin de son état, déclare dans un journal local " je respecte le droit de gréve, mais pas celui d'emmerdé les gens". En fait, il ne respecte rien. La gréve est l'ultime recours pour faire aboutir une revendication. Si elle ne géne que celui qui l'a fait, cela s'appelle du sadisme ou de l'auto flagellation. La gréve, outre la pression qu'elle fait peser sur les décideurs devrait entrainer un mouvement de solidarité envers les grévistes. Et c'est a ce prix que les préavis de gréve feraient plus réflechir les décideurs.
