Une prime « au mérite » divise les conseillers

Une prime « au mérite » divise les conseillers



dimanche 07.03.2010, 05:03 - La Voix du Nord

Christophe Duhamel, conseiller de Samer, a voté contre.


En « off », le président de l'intercommunalité Claude Prudhomme a reconnu une erreur de communication, jeudi soir, en mettant au vote la délibération n° 10. Celle-ci prévoyait de modifier les modalités de versement de la prime de fin d'année aux 69 agents de la communauté de communes. D'un montant d'un peu plus de 1000 euros, réévaluée chaque année, cette prime est versée à tous ses fonctionnaires. Mais Claude Prudhomme a souhaité que seuls les agents les plus méritants puissent la toucher dans son intégralité. « Il est proposé d'encourager l'assiduité des agents en modulant cette répartition par la prise en compte du critère de maladie de courte durée », explique le président. En clair, les agents ayant recours trop souvent aux longs arrêts maladie seraient privés d'une partie de leur prime, à l'exception des femmes enceintes, ou des agents prenant des congès pour raisons familiales. « Depuis le 1er novembre, 220 jours d'arrêt maladie ont été pris, c'est trop », estime Claude Prudhomme. Mais cette façon de rémunérer les agents les plus assidus a déplu à un certain nombre de conseillers communautaires comme Christophe Duhamel de Samer : « De quel droit peut-on remettre en cause un arrêt maladie délivré par un médecin et sanctionné un agent qui en bénéficie ?, s'agace l'élu opposé à la délibération. Je suis avant tout salarié et cela me scandalise que des élus de gauche puissent prendre une telle décision. » D'ailleurs, et même si la délibération a finalement été votée à la majorité, on sentait un certain malaise chez des vice-présidents marqués à gauche comme Gérard Pécron ou David Flahaut et qui avaient donné leur accord à cette délibération lors d'une réunion de bureau à huis-clos. • O. M.

Cette réaction honore M. Duhamel. Il est rassurant de voir que des élus n'avalent pas toutes les pillules qui se présentent. Cette mesure de droite n'a aucun sens : être en bonne santé n'a rien à voir avec le mérite !
bravo M. Duhamel !

Attention, il ne s'agit pas de baisser le salaire de quelqu'un parce qu'il est malade.
Cette prime renommé "d'assuidité" au lieu de fin d'année est une prime en plus du salaire, c'est le principe d'une prime me diriez-vous. Comme le dit le nom de cette prime, celle-ci est attribuée quand on est présent régulièrement. Il s'agit aussi de faire la difference entre un agent en arret de travail parce qu'il est malade, accidenté, en congé de maternité et les agents malades que l'on voit dans les marchés, magasins ou encore en train de carreler chez des personnes ... Les abuts sont énormes. M. Duhamel, accepteriez-vous de voir des personnes dépressifs depuis 6 mois en train de faire de la maconnerie chez les gens... et lui payer une prime de fin d'année. Moi non.

je suis tout a fais d'accord avec manola moi quand je suis en arret maladie ma prime de fin d'annee baisse ce qui est tout a fais normal pour mes collegues pk j'aurai la mm prime en ayant travailler moins susu reflechissez a sa et Mr Duhamel aussi attention je ne dis pas que les gens non pas le droit d'etre malade ou de se soigner mais moins de taf donc moins de primes

Et voila les partisants de la double peine qui se défoulent. Victimes, oui je dit bien victime, d'un arrêt de travail pour maladie, on les pénalisent en plus sur leur PRIME DE FIN D'ANNEE. Ceux qui parle maintenant de prime d'assiduité veulent se donner bonne conscience, mais il s'agit bien de la prime de fin d'année qui vient de subir une attaque, sans négociation, de la part de la majorité des élus. C'est avec se style d'action sur le droit du travail au mépris de toutes régles que l'on met à terre le résultat d'années de lutte et c'est avec des arguments falacieux que l'on tente de justifier l'injustifiable. Il est facile de se dire " de gauche", il est certainement plus difficile d'avoir des actions " de gauche" et cette attaque sournoise menée sur la prime de fin d'année est du pure style "de droite" la plus réactionnaire et anti salarié qui soit. Heureusement que l'assemblée des élus à dans ses rangs des gens courageux comme Monsieur DUHAMEL pour tenter de réveiller les consciences. Encore bravo Monsieur DUHAMEL, il y aura toujours des gens DE GAUCHE à vos cotés pour défendre le droit du travail.

"On sentait un certain malaise chez des vice-Présidents......." et oui, comment peut-il en être autrement lorsque l'on s'apperçois qu'on s'est fait piéger. La cause de ce malaise est bien connu, c'est UN MANQUE DE DEMOCRACIE issu du fonctionnement de la communauté de Commune. Celle-ci est composé d'un grand chef (le Président), de petits chefs (les vice-Présidents) et des gentils Membres. Fonctionnement: le grand chef et les petits chefs se réunissent à huis-clos( entre eux, sans temoins) et délibérent, puis passent aux votes; fin du premier acte.
Deuxiéme acte: tous le monde se réunis, le grand chef, les petits chefs et les gentils Membres, et les débats reprennent. Vient le moment du vote: les gentils membres votent en fonction du débat(orienté,il va de soit) les petits chefs,prisonniers des décisions du huis-clos votent en allégence au Président, et le tour est joué; sous couvert d'un semblant de Démocratie, le grand chef à toujours raison. Et bien moi je dit que cela s'assimile à de la dictature. Je ne condamne pas l'erreure, elle est humaine; mais je trouve inadmissible en démocracie de ne pas avoir le courage de rectifier une erreure lorsqu'il est encore temps. Si le huis-clos régle tout, quelle est l'utilité des gentils membres?

baly chacun a la droit de reagir et de penser a sa maniere mais areter de parler de dictature c'est juste la dure realite de la vie et du monde du travail

copine, commencez par appliquer à vous même ce que vous préconisez pour les autres: "chacun a le droit de réagir et penser à sa maniére" et je persiste et signe: le manque de Démocratie engendre la Dictature et ce n'est pas en se voilant la face que les choses s'amélioreront. La "dure réalité de la vie" laisse de coté les faibles et c'est dans le combat de chaque instant que je trouve la force de survivre.