Ville départ, Samer a passé le grand braquet pour que la fête soit réussievendredi 24.06.2011, 05:07 - La Voix du Nord
Pascal Bally, adjoint aux sports. À l'arrière-plan, le départ du contre-la-montre féminin.
| LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ |Pour cette première journée des championnats de France, Samer, ville du départ du contre-la-montre, s'est mobilisée pour que cette fête du vélo soit un succès.
PAR FRÉDÉRIC VAILLANT
boulogne@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX »
Hier, c'est toute une ville qui s'est mobilisée pour le départ de la première épreuve des championnats de France de cyclisme. Un gros challenge pour Samer qui ne compte pas encore quatre mille habitants mais qui n'a pas hésité à s'engager dans cette aventure en début d'année quand Boulogne a été retenue par la Fédération française de cyclisme. « Depuis fin janvier, il y a eu une bonne dizaine de réunions de préparation », souligne Pascal Bally, adjoint aux sports. La ville a pu compter sur ses services techniques (une dizaine de personnes mobilisées trois jours avant l'épreuve), sur une trentaine de bénévoles, la plupart issus de deux associations, l'ACCO (rallye) et l'US Samer (la section cyclisme). Hier, on les retrouvait sur le parcours comme signaleurs.
Certes, la communauté de communes Desvres-Samer a apporté une aide financière mais il a fallu pour la petite ville de Samer trouver des équipements. Un podium ? « Nous avons réussi à avoir celui du Conseil général, se félicite Pascal Bally. Ensuite, il a fallu trouver 400 barrières métalliques. Comme on n'en avait pas suffisamment, la commune de Neufchâtel-Hardelot nous a prêté les siennes. » À charge de revanche, les barrières samériennes prendront la direction de Neufchâtel pour l'épreuve de dimanche.
Pour ce contre-la-montre, Samer avait les apparences d'un jour férié. « Les écoles communale et privée sont fermées », explique l'adjoint aux sports. Quant au collège, il était ouvert mais les absents ont dû être nombreux car les conditions d'accès de la ville, bloquée toute la journée, étaient difficiles. Les entreprises locales se sont adaptées en modifiant parfois pour certaine d'entre elles leurs horaires en fonction des blocages des accès. Car le plus dur aura été de dévier le flux permanent de circulation qui traverse la ville via l'ex-RN1.
Et pour que la fête soit complète, il y avait aussi les à-côtés. Comme cette incroyable collection exposée au musée Cazin (lire ci-dessous)et ces « gueules » de cyclistes revisitées par la caricature dans le hall de l'hôtel de ville. Un bien joli clin d'oeil.