La première phase des travaux de rénovation de l'église terminéemercredi 16.03.2011, 05:09 - La Voix du Nord
Les élus devraient bientôt valider la 2e phase des travaux de rénovation intérieure des voûtes du collatéral droit .
| SAMER |C'est en présence du maire Claude Bailly et du conseiller général Jean-Claude Juda que s'est déroulée la réception de la première phase des travaux de rénovation de l'église Saint Martin. Ces travaux consistaient d'une part à la restauration de la façade du collatéral sud de l'église et d'autre part à la réfection de la charpente de la chapelle de la Sainte-Vierge.
L'église, construite au XIIIe siècle et classée monument historique depuis 1926, « est confrontée à des problèmes liés à son grand âge bien qu'elle soit placée sous surveillance depuis plusieurs années » explique Hugues Dewerdt, architecte du patrimoine. En effet, dans les années 90, des travaux de couverture avaient été réalisés au niveau de la nef mais l'eau s'était déjà infiltrée dans les ossatures bois qui maintiennent les voûtes.
Les ossatures bois des arcs des voûtes ont subi les conséquences d'une façade peu étanche et se sont naturellement fragilisées avec l'humidité. De plus, « le choix de l'essence de bois s'est porté à l'époque sur l'orme car il était facile à travailler et notamment à courber. Le problème c'est que l'orme n'est pas connu pour sa pérennité, bien au contraire » ajoute l'architecte. Avant de rénover les voûtes intérieures, il fallait donc résoudre le problème d'étanchéité venant de la façade. C'est désormais chose faite avec une réfection totale des pierres et des briques que constitue la façade du collatéral sud avec une conservation optimale des briques d'origine. Un traitement hydrofuge a ensuite été appliqué pour garantir l'étanchéité durant les dix prochaines années.
De l'autre côté de l'église, dans la chapelle de la Sainte-Vierge, il a également fallu changer la charpente au-dessus du grand choeur qui était fortement altérée. Ce chantier nécessita notamment l'installation d'une nouvelle poutre de 500 kg qui a heureusement pu passer par l'oculus (orifice circulaire prévu à l'origine pour hisser les cloches). Le montant total de ces travaux s'est élevé à 150 040 E hors taxes, financé à 25 % par le conseil général et à 23.5 % par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Bien que reconnaissant pour les subventions obtenues pour ce chantier, Claude Bailly « regrette qu'elles ne soient que de 50 % pour ce patrimoine classé monument historique ».
La deuxième phase des travaux comprenant la rénovation intérieure des voûtes du collatéral droit devrait commencer en septembre après la validation du budget par le conseil municipal et l'appel d'offres. Cette phase devrait durer de quatre à cinq mois. Les prochains chantiers à venir concernent également : le remplacement des vitraux cassés dans la chapelle de la Sainte Vierge dont une subvention de 2500 E a été versée par le conseil général et la réhabilitation des orgues installées en 1935 avec aussi une subvention de 2000 E.